Récits de la charge mentale des femmes

La notion de charge mentale, sans spécification de genre, a son origine dans l’ergonomie, la psychologie et la sociologie du travail. Elle est le pendant de la charge de travail physique. Elle permet de décrire et de mesurer les pressions exercées sur le psychisme des travailleurs. En 1984, la sociologue Monique Haicault utilise pour la première fois la notion pour référer à la charge mentale spécifique des femmes, mariées, mères de famille, en activité. Ici aussi, la notion de charge mentale est connexe de celle de surcharge. Mais la particularité de la charge mentale des femmes vient de la nécessité d’avoir à gérer quotidiennement deux espace-temps inextricablement enchevêtrés. Dans cet ouvrage, nous nous intéresserons aux récits de la charge mentale des femmes, de leur ubiquité mentale et de leur anticipation constante des tâches inhérentes à la vie domestique et familiale. Les récits en question seront empruntés à des corpus de récits de la vie réelle ou à des récits littéraires et des œuvres narratives dans différents médiums.

Sous la direction de Sylvie Patron, avec les contributions de  :  Aurélie Adler, Cécile De Bary, Hélène Fleckinger, Alexandra Georgakopoulou, Anne Grand d’Esnon, Monique Haicault, Caroline  Hauw-Berlemont, Jarmila  Mildorf, Sylvie Patron, Pierre-Olivier Toulza.

Lien avec le site des éditions Hermann

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