Axes de recherches personnels Depuis les années 2000 en France, des organisations d’éducation populaire déploient des programmes visant à ce que les jeunes s’ « engagent » contre les inégalités de classe, de genre, de sexualités, de race ou encore de religion. A l’intersection de la sociologie politique, de la sociologie du travail et de la sociologie des rapports de domination, ma thèse vise à comprendre si – et si oui, comment – ces organisations amènent les jeunes à (dé)politiser le problème des rapports de domination. Plus encore, je considère la (dé)politisation comme un travail faisant l'objet d'une division sociale entre les jeunes des trois associations que j'étudie et dont les profils sont socialement contrastés. Afin de réinscrire les processus de (dé)politisation dans leurs contextes d'interaction sociale, ma méthodologie mixte puise principalement dans une "ethnographie du politique".